Benoît Parent préface un livre sur le thème du bien-être et des ressources locales

Local Resources, Territorial Development and Well-being vient de paraître (en anglais) aux éditions Elgar, sous la direction de Jean-Christophe Dissart, Professeur des universités et directeur de l’Institut d’urbanisme et de géographie alpine (IUGA) et Natacha Seigneuret, directrice de la SFR territoires en réseaux, dont l'Agence est partenaire. Ils ont demandé à Benoît Parent, son directeur, de le préfacer. Bien-être et ressources locales sont au fondement de l'attractivité et de la vitalité d'un territoire : c'est un sujet dont l'actualité est évidente et qui rejoint nombre des dossiers d'étude et d'observation portés par l'Agence.

Les questions de mobilité, d’habitat, d’environnement, de santé, d’économie, etc., sont nourries d’observations et d’analyses prospectives sur les modes de vie, dans une volonté d’optimisation des politiques publiques et de l’amélioration des conditions d’existence pour tous. Envisagé sous cet angle, et à condition d’être « objectivé », le bien-être intervient donc comme une donnée inter-thématique centrale, voire fondatrice, des territoires en transition, du renouvellement des modèles de développement, d’une dynamique métropolitaine et territoriale solidaire, attachée à la valorisation de ses ressources et à la coopération des acteurs. L'Agence d’urbanisme est donc particulièrement fondée à contribuer à la construction de ce référentiel commun pour éclairer sous un jour nouveau son territoire d’étude - la grande région grenobloise - riche de ressources matérielles et immatérielles propres, qui forgent son patrimoine commun et le socle de son développement.

De quoi parle le livre ?

S'appuyant sur des données empiriques, ce livre qui assemble les points de vue de 22 chercheurs plaide pour une vision plus globale de la diversité des ressources locales et du bien-être dans une perspective territoriale. La première partie traite de la nature contrastée des ressources locales : en lien avec la proximité et la gouvernance, le sol, le passé, les sites du patrimoine culturel, la neige et l'énergie. Le bien-être est examiné sous des angles multiples dans la deuxième partie, en mettant en lumière les sociabilités par rapport au niveau de revenu, l'accessibilité pour les piétons, la santé par l'aménagement urbain, les trajectoires de vie comme indicateurs de la qualité de vie et le lien entre les équipements et la justice sociale.