LA PRO DE LA VEILLE

Pour pouvoir observer, planifier, projeter... les experts de l'Agence doivent être en veille permanente sur leur environnement, l'actualité, les territoires qui les entourent. La veille documentaire et informationnelle est un des piliers de l’action de l’Agence dans sa dimension continue, stratégique et prospective. 

À l'Agence, la documentaliste fait partie du pôle Valorisation, aux côtés des communicant·e·s dont elle enrichit le travail de contenu. C'est une fonction centrale. Au service des chargés d'études et potentiellement, des partenaires, elle trie, cible et décortique les informations utiles aux productions, aux analyses et aux projections. En plus de son travail de veille et de revue de presse quotidien, la documentaliste de l'Agence oriente et approfondit ses recherches à la demande, en fonction des sujets d'actualité et des études. L’enjeu : trier la masse d’informations et la rendre la plus accessible et exploitable notamment sur la base documentaire accessible à tous. Ses sources ? des logiciels de veille comme Inoreader, mais également les réseaux sociaux, dont elle a également en charge l'animation.

Pour collecter, rassembler, organiser la connaissance sur les sujets liés à l'urbanisme, l'Agence est dotée d'un centre de documentation riche de plus de 10 000 références et 60 revues, ouvert au public sur rendez-vous. 

Des outils complémentaires ont été développés comme le blog de veille et la newsletter hebdomadaire L’Agence veille pour vous qui compte plus de 600 abonnés.

La documentaliste assure également le relais des publications et des événements sur les réseaux sociaux.

Faciliter l'accès à l'information passe notamment par le développement de nouveaux supports, de nouveaux formats. Un projet de présentation d'ouvrages en vidéo devrait voir le jour en 2020. 

« Via ses réseaux, la presse et les outils dédiés, l’Agence se doit d’être parfaitement informée des sujets et enjeux qui nourrissent ses réflexions et ses études, tout comme elle se doit de rendre cette information accessible en continu à ses membres ».
Caroline Leroy, documentaliste

Un métier en mutation

L'arrivée du digital et de l'intelligence artificielle a transformé le métier. L'image de la documentaliste derrière ses livres et ses archives n'est plus d'actualité. Dans un monde où l'information est de plus en plus accessible, mais massive et diffuse, l'enjeu est désormais de trier l'information pour la rendre plus visible et plus lisible... pour faciliter le travail des collaborateurs et apporter de la connaissance aux partenaires. 

"Digitalisation, innovation, hyper-connection, le métier de documentaliste ne passe pas entre les gouttes ! S’affirmer, s’adapter, proposer et évoluer semblent être les clefs de l’évolution de mon métier. Face à de tous ces bouleversements, c’est peut-être le terme de « documentaliste »  qu’il convient d’interroger. Au palmarès des nouvelles compétences à acquérir, il y a 3 domaines importants : la gestion de projet, le management de l’information et l’analyse de l’information.
Caroline Leroy, documentaliste