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Un observatoire photographique pour suivre la transformation des espaces

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Grenoble-Alpes Métropole vient de mettre en ligne son observatoire photo dédié au projet GRANDALPE. L'occasion pour l'Agence de rappeler la démarche d'observatoire photographique et ses déclinaisons actuelles sur les territoires de Grenoble-Alpes Métropole et du Pays Voironnais.

Un observatoire photographique pour suivre la transformation des espaces

Démolition de l’autopont et de logements, réaménagement d’une avenue, création de nouveaux espaces publics… Les quartiers en projets se métamorphosent. Quelle mémoire en garder ? Comment évaluer et documenter les transformations de l'espace urbain ? C'est l'objet de l'observatoire photo GRANDALPE qui donne à voir l'évolution des paysages urbains à l'échelle de GRANDALPE soit un territoire urbain de 400 ha sur les communes de Grenoble, Echirolles et Eybens.

L'observatoire photographique des paysages du Pays Voironnais a de son côté pour vocation d'évaluer les conséquences de la mise en œuvre des politiques publiques sur les grands paysages ; il est réalisé à l'échelle de la communauté d'agglomération.

Questions à Nathalie Henner, chargée d'études paysagiste DPLG

D’une manière générale, quels sont les objectifs des observatoires photographiques ?
Il est important d’analyser l’évolution des paysages et d’évaluer les politiques publiques qui s’y appliquent et les transforment. C’est le rôle de cet outil d’observation qui participe également à retranscrire la mémoire des lieux et permet d’assurer sa transmission dans le temps. Les observatoires photographiques sont aussi des outils pédagogiques et de sensibilisation à destination des habitants ou des scolaires, pour leur expliquer comment le paysage se lit et se comprend, et comment notre environnement évolue.

Grenoble-Alpes Métropole vient de mettre en ligne son observatoire photo GRANDALPE. Comment l'Agence a-t-elle accompagné cette démarche ?
Le projet urbain de GRANDALPE va changer en profondeur le territoire. Il était important d’établir un T0. Après un repérage des angles de vue pour les projets, l’Agence a participé au cahier des charges de recrutement des photographes professionnels. 120 premiers clichés ont été réalisés durant l’automne 2020 et la campagne s’est poursuivie en 2021 et 2022. Au total, 250 lieux seront photographiés, avec le même angle de vue, une à deux fois par an, pendant plusieurs années. L’Agence a poursuivi son appui méthodologique auprès de la Métropole lors de la création d’une base de données photographiques permettant d’intégrer et de mettre à jour les prises de vues aux différents temps : T0, T1, etc. , afin de mettre à disposition les photos auprès des habitants via la plateforme grandalpe-observatoire.grenoblealpesmetropole.fr.
Cet observatoire constitue une expérimentation pour la Métropole, qui envisage d’exploiter ce type de dispositif pour d’autres projets métropolitains. Les spécificités de cet observatoire résident dans l’échelle d’intervention (le quartier) et le contexte (le renouvellement urbain). Les évolutions y sont très rapides, donc très visibles !

L'Agence avait auparavant accompagné la mise en place de l'observatoire photographique du Pays Voironnais. Quelles sont les suites prévues en 2023 ?
L'Agence favorise l'interaction entre observatoires et nous avons mis en contact l'équipe du Pays Voironnais avec celle de GRANDALPE. En 2023, l'observatoire du Pays Voironnais comportera une plateforme du même type que celle de GRANDALPE PHOTO qui viendra ainsi complèter la plate-forme pédagogique existante. Est aussi prévue la reconduction de la campagne photo sur les espaces paysagers (la précédente datant de 2018) avec une analyse des opérations structurantes.

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Nathalie Henner, Chargée d'études Paysagiste DPLG

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